VACHES - La famille Prélaz monte ses vaches à l’alpage depuis 74 ans. Samedi, ils passeront par Saint-Cergue avant de ramener leur troupeau à Givrins.
«Quand on passe devant les vieux bergers, ils sont en train de pleurer. Ça a été leur vie, il y a des images qui reviennent.» A chaque fois, quand les troupeaux arrivent à Saint-Cergue, au milieu de la foule réjouie, il y a cette émotion qui remonte. C’est la fin de la saison, une nouvelle année aboutie. «Ça fait… comment dire… on est émus quoi.»
Pendant 5 mois, Marc Prélaz, berger et fromager gérant l’alpage La Baronne à la Cure, travaille loin de sa famille, établie à Givrins. Les journées commencent à 3h30 et les congés du week-end n’existent pas, parce que le travail ne se fait pas tout seul. Il ne s’en plaint pas. Mais il est facile d’imaginer la joie qui accompagne le retour en plaine.
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