GLAND - David Perez pratique sa passion pour les arts alternatifs, notamment la peinture et le graffiti.
Vous avez peut-être vu ses fresques à Gland, ses peintures sur cellophane sur le sentier des Toblerones entre Bassins et Prangins ou ses décorations des barrières du giron de Marchissy. Vous êtes peut-être même passé devant l’un de ses tableaux ou dans une chambre d’enfant qu’il a peinte. Les œuvres de David Perez, alias SID (Suisse Ibérique Déterminé), sont nombreuses. Le graffeur s’en donne à cœur joie sur le mur de l’autoroute que la ville de Gland et l’Ofrou l’ont autorisé à utiliser pour exercer son art. Des visages, des personnages de fiction ou de grands animaux apparaissent avant d’être recouverts par d’autres graffitis.
Le natif de Nyon, aux origines hispaniques, a toujours eu une attirance pour le dessin et les graffs. Depuis tout petit, il est impressionné par les graffs et les fresques de Malaga, d’où vient son père. Depuis l’âge de 18 ans, il pratique régulièrement son art, en parallèle d’une formation de pâtissier, confiseur et chocolatier. «C’est grâce à cet apprentissage que j’ai appris à recopier précisément. Lorsqu’un client commande un gâteau avec un Mickey, il faut faire un Mickey et pas quelque chose d’approximatif. Il faut être très précis», raconte le graffeur. Mais sa carrière de pâtissier prend soudainement fin lorsqu’il fait une mauvaise réaction à une morsure d’insecte ou de serpent, il y a de ça trois ou quatre ans. Sa jambe enfle et devient douloureuse. Il ne peut plus passer des journées entières debout. Il doit donc faire une reconversion professionnelle et commence une formation de graphisme. Il ne se laisse pas abattre: «Cet incident m’a permis de me lancer à fond dans ma passion.»
Retrouvez l'intégralité de l'article dans nos éditions payantes d'aujourd'hui!